Zélium ?

Le Manifeste "Nous, Zélium,
proclamons !", en Une du n°1
Zélium est un journal satirique mensuel, puis irrégulomadaire depuis son numéro 7 (décembre 2011), à la ligne éditoriale volontairement riche, plurielle et fourre-tout, sans étiquette politique, ni censure, ni ostracisme. Il repose sur une structure juridique d'association loi 1901, « Jack is on the road ». La presse nationale a beaucoup à apprendre du fanzinat et de ses réseaux alternatifs. Notre projet y trouve ses bases. Zélium fédère des milieux satiriques.

Le n°1 est sorti en février 2011, tiré à 70 000 exemplaires vendus en France et en Belgique. En Une siégea notre manifeste, écrit conjointement par des Belges et des Français. Mêlées de pages quadri et N&B, le journal a pris le format du Canard Enchaîné (36x58cm) pour ses deux premiers numéros, avant de passer à un format plus petit (28x44cm) mais tout en couleur. Zélium est désormais vendu en France, en Belgique, au Canada, au Luxembourg et dans les DOMs. Son tirage varie quant à lui de 23 000 à 40 000 exemplaires.

Zélium est un laboratoire expérimental propice à l'innovation. La ligne éditoriale est composée d’informations sérieuses, dénonciatrices et sourcées (reportages, enquêtes) ou inventées (fictions), alliées à l’art satirique (illustrations, bédés, dessins de presse, strips, photos, etc.), et saupoudrées d’un ton décalé, de billets d'humeur et de chroniques. Le logo du Zélium est un savant mélange du monde de Jules Vernes, à la fois animal et machine, et bercé par une alchimie rétro-futuriste. En noir et blanc pour assoir son identité.

Le logo de Zélium a été créé par shift. (Futurorg.com)

Zélium se fonde sur trois valeurs humaines simples et fondamentales : l'intégrité, la sincérité et la transparence. Dans nos colonnes, aucune hiérarchisation n'est affichée dans l'ours : tous les participants sont listés collectivement. Il n'y a pas de postes de rédacteur en chef, de directeur artistique, etc. Le journal fonctionne grâce à l’œil bienveillant de « garants » qui veillent à la qualité des chroniques, à la véracité des enquêtes journalistiques et à la cohérence graphique. Zélium est le fruit du travail d'une centaine de participants, il fait confiance à l'intelligence collective.



4 de couv' du Zélium n°1,
adressée aux kiosquiers,
sur le refus de la mise
en place d'abonnements
Zélium a fait le choix (suicidaire, dit-on) de refuser la mise en place des abonnements. Dans le n°1 paru en février 2011, la 4ème de couverture créée par Flavien s'adressa directement aux kiosquiers et à nos lecteurs. La presse est en crise et les kiosquiers sont au front. Nous voulons qu'ils soient les seuls à vendre Zélium, et qu'ils touchent leur commission sur chaque exemplaire vendu. En retour, nous comptons sur eux pour relayer ce message à nos lecteurs en mettant Zélium à portée de vue dans leurs échoppes.

Zélium ne contient ni publicité, ni mécène, ni actionnaire. Il compte par contre sur la générosité de ses lecteurs et sympathisants, via les dons à l'association et la boutique en ligne de soutien.

Les 9 premiers numéros de Zélium ont été réalisés bénévolement par une centaine de doux dingues : environ une cinquantaine d'artistes, une quarantaine de rédacteurs et une dizaine de coopérants. Ce sont nos lecteurs qui pourront rémunérer les participants en étant plus nombreux à acheter le journal. Via un fonctionnement coopératif basé sur un système de parts (1 dessin = 1 part, 1500 signes publiés = 1 part, etc.), il est prévu que chacun soit rémunéré de manière équitable et proportionnelle par rapport au succès des ventes, en fonction du travail réel effectué sur un numéro.

Les ventes actuelles permettent à l'association de payer nos imprimeurs à temps. Ce qui est déjà un exploit, car sans moyens financiers, seul le bouche à bouche oreille fait connaître le journal. Ne pas avoir de dettes aujourd'hui alors que nous n'avions aucun euro en poche au démarrage, c'est en soi une première réussite. La prochaine étape consiste à développer les ventes du journal afin de mettre en place les rémunérations, et à terme créer quelques emplois. Pour ce faire, Zélium doit séduire quelques milliers de lecteurs supplémentaires. Vous ?

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